Les Etats-Unis sont montés au créneau pour exiger du gouvernement malgache la mise en place d’un marché pour la vente des bois de rose et des poursuites à l’encontre des trafiquants. Les américains sortent de leur silence après les appels récents de la Banque Mondiale et de l’agence « Witness and Environmental Investigation Agency ». Ces dernières avaient demandé à l’Etat malgache plus de transparence dans la vente des bois de rose ainsi que dans la gestion du revenu provenant de ce produit naturel. Les Etats-Unis demandent donc, à leur tour, la mise en place d’un marché ouvert où seront exposés les rondins de bois après avoir été inventoriés. Ce processus devrait garantir que les recettes desdites ventes soient utilisées au profit des populations les plus vulnérables de Madagascar. Ceci aiderait en parallèle le pays à maintenir et à conserver la riche biodiversité de la grande île.
Par ailleurs, l’Etat malgache a décidé d’inventorier les bois de rose saisis par la douane mais aussi les stocks des opérateurs. Cette décision a provoqué des mécontentements dans la région de Sava (Nord-est du pays), où les groupes qui exploitent ces bois ont essayé de faire pression. Heureusement que les autorités du pays n’ont pas cédé à ces menaces et ont affirmé que tous les bois de roses suspectés d’être exploités illégalement seront mis en vente pour financer la construction des infrastructures. L’administration Obama loue, en outre, les efforts consentis par la Banque mondiale et soutenus par les membres de la communauté internationale, afin de s’assurer que le régime de transition institue des mesures légales, transparentes et compréhensives pour aborder sans attendre le problème constant du trafic illégal d’arbres protégés de Madagascar.