L’Angola, deuxième producteur du pétrole de l’Afrique pourrait bientôt devenir le seul leader du continent avec le bassin en eaux profondes de Kwanza, au centre du bassin du fleuve Kwanza au sud-ouest de Luanda (capitale angolaise). L’Angola a produit environ 2 millions de barils par jour au cours de cette année et les ventes entre le mois de janvier et celui d’octobre ont atteint près de 22,5 milliards de dollars US. Au regard de ces chiffres, on peut affirmer sans risque d’être contredit que l’Angola est sur la voie de dépasser bientôt le Nigeria, qui est jusque là le premier producteur d’or noir (2,4 millions de barils) du continent africain. Cette performance angolaise serait due à la découverte récente du pétrole dans le bassin de Kwanza et à la stabilité du pays depuis la fin de guerre en 2002. Avec cette trouvaille, l’Angola est entrain d’entrer à grand pas dans une nouvelle ère de l’industrie pétrolière et de sa commercialisation. Une cérémonie des signatures au cours de laquelle 13 compagnies pétrolières ont obtenu des permis d’exploration en eaux profondes a d’ailleurs récemment eu lieu à Luanda. Parmi ces entreprises, on trouve le groupe britannique British Petroleum , le géant français Total et la société américaine Conocophillips. Le groupe Total a obtenu trois permis qu’il partagera avec la compagnie nationale « Sonangol ». Avec le bassin des eaux profondes de Kwanza, l’Angola se confirme donc comme une véritable terre de promesse pour l’industrie pétrolière.
De l’avis des tous les experts du secteur des hydrocarbures, le bassin de Kwanza s’annonce prometteur et devrait dynamiser les prétentions angolaises, surtout au regard de l’insécurité du Nigeria et de la difficile réorganisation de la Libye.