Selon le ministre de l’Agriculture, Développement Rural et Pêches Afonso Pedro Kanga la production agricole angolaise a connu une croissance de 8% cette année, par rapport à 2010. La production des céréales (maïs, sorgho) a en effet atteint 1,4 millions de tonnes et celle des tubercules 16 millions de tonnes. Cette bonne prestation est due à un ensemble de projets du secteur agricole et à une formation d’appui aux producteurs. Par ailleurs le crédit agricole a atteint cette année un volume équivalent à 67,5 millions de dollars US, selon les données présentées par la Banque d’Epargne et de Crédit et la Banque de Commerce et de l’Industrie. Ces financements ont profité principalement à des petits agriculteurs résidents dans 17 des 18 provinces du pays. Au cours de cette année qui s’achève, le gouvernement a également réhabilité et mis en fonctionnement des laboratoires des instituts d’investigation agronomique et vétérinaire. En ce qui concerne les infrastructures de conservation de la production agricole, on a noté la construction des entrepôts frigorifiques. En outre l’année 2012 qui s’annonce, a déjà été proclamée par les autorités agricoles de l’Angola, année de grands défis avec l’installation des unités de transformation dans le pays. La réalisation des études qui permettront la réhabilitation des barrages hydro-agricoles pourrait également être effective l’année prochaine. Le ministère envisage aussi intensifier les actions de corrections de sols et d’interaction entre les périmètres irrigués. Dans le domaine de la fruiticulture, l’Angola se propose de produire 20 000 arbres fruitiers de variétés diverses et de reconstruire les voies d’accès secondaires et tertiaires.
Quant aux tubercules, l’institution agricole du pays a promis de s’appesantir sur l’intensification du processus de distribution de boutures de patate douce sur toute l’étendue du pays.