Les réserves de change de l’Angola ont augmenté et atteint 23 milliards de dollars US à la fin de l’année 2011 selon le gouverneur de la banque centrale José de Lima Massano. Les réserves en devises avaient progressé de 33,5% à la fin de l’année 2010 où elles s’établissaient à 17,3 milliards de dollars US. L’Angola qui est le deuxième producteur de pétrole après le Nigeria, repose sur ses exportations de l’or noir, pour accroitre ses recettes en devises. Cependant le gouverneur de la banque centrale a été salué par le Fonds Monétaire International (FMI) et les agences de notation pour l’exécution d’une politique qui a réduit l’inflation du pays et qui a maintenu le Kwanza (monnaie locale) stable. Le renforcement de la stabilité macroéconomique du pays, en particulier la décélération de l’inflation, est soutenu par l’assainissement budgétaire et la stabilité du taux de change. Le gouvernement prévoit que l’économie angolaise croisse de 12,8 % en 2012 à cause de la forte production de pétrole. Le ministre des finances Carlos Alberto Lopes trouve que la croissance économique du pays connaitra des équilibres cette année. Il n’a pas omis de souligner que la dette, estimée à 31,4 milliards à raison de 17,8 milliards de dollars US pour la dette extérieure et de 13,6 milliards de dollars US pour la dette intérieure, est parfaitement supportable. Par ailleurs, avec un taux de change déprécié de 2,8%, la banque a mis à disposition près de 13,4 milliards de dollars US pour l’économie nationale.
Les réserves de l’Angola avaient sensiblement chuté en 2008 après la dégringolade du prix du baril et le gouvernement avait été forcé d’annoncer soudainement des arriérés de paiement de 6,8 milliards de dollars US à des fournisseurs étrangers.