L’économie sud-africaine a pu résister face à la tempête économique de l’année passée et pourrait connaître une petite croissance en 2012 en dépit de l’environnement hostile de l’économie globale en raison de la crise de dette européenne. Des données récentes montrent que 2011 a été assez stable pour le pays qui par ailleurs a pris une voie économique encourageante. Les ventes au détail, les dépenses de consommation et la demande de crédit ont continué d’augmenter, avec des taux de location résidentiels croissants et des recettes fiscales considérables. Le très prestigieux bureau sud-africain des statistiques a déclaré que 393 000 emplois ont été créés dans le secteur formel dans les 12 mois qui ont constitué l’année, marquant ainsi le premier pas significatif de l’objectif de croissance et de la lutte contre le chômage. Cependant, les emplois d’Etat ont représenté 40% du total des professions promues en 2011. Selon Levin Lings, l’économiste en chef de Stanlib, les gains d’emplois au troisième trimestre semblent être assez larges, avec six des sept grands secteurs privés de l’économie. Par ailleurs, compensées par des pertes d’emplois principalement dans le secteur informel, le nombre total de nouveaux emplois sur une base nette pour l’année 2011 est de 343 000, soit une amélioration de 2,7%. Ceci est la plus forte croissance depuis la récession de 2009. Les recettes fiscales brutes de l’année 2011 correspondent à 425 milliards de Rand (52 millions de dollars US) alors qu’elles ont affiché 388 milliards de Rand (47 millions de dollars US) l’année passée.
L’activité à valeur ajoutée est en hausse de 26%, les droits d’accises de 37% et l’impôt des particuliers de 14%. Ces chiffres indiquent l’année 2012 serait de bon augure pour l’économie et les investisseurs.