Le président zambien Michael Sata, a invité les investisseurs à venir dans son pays, les assurant que leurs investissements seraient protégés. Cependant dans le cadre de sa politique anti-corruption, le président zambien a repris récemment la participation de 75% de la compagnie de télécommunication Zamtel vendu en 2010 pour près de 257 millions de dollars US au consortium libyen LAP Green créant ainsi un climat d’inquiétude auprès des investisseurs étrangers. Les responsables zambiens ont brandi la paix et la stabilité politique comme arguments pour attirer plus d’investissements en Zambie. Le pays s’engage également à respecter les règles de droit pour être une destination importante des capitaux étrangers. A ceux qui se sont inquiétés par la décision présidentielle de reprendre Zamtel, les autorités affirment que c’est un cas particulier car trois conditions n’avaient pas été respecté dans le cadre de ce contrat : Un minimum de cinq années d’exploitation sous licence dans le secteur des télécommunications, un minimum de 3 millions d’abonnés, et un minimum de capitaux propres de 250 millions de dollars pour des entités privées ou une capitalisation boursière minimale de 500 millions pour des entités cotées. Le président a cependant appelé les employés de Zamtel à ne pas paniquer, martelant que la majorité des actions sera détenue par des zambiens quand l’affaire aura été réglée. Par ailleurs, la crainte est d’autant plus élevée dans le fief des investisseurs étrangers que le président Sata avait déjà fait annuler dès son arrivée au pouvoir la vente de la banque zambienne au groupe sud-africain FirstRand. Le groupe canadien First Quantum Minerals, a assuré pour sa part, qu’il attend avec impatience un partenariat fructueux avec la nouvelle administration zambienne dirigée par le président Michael Sata.