Le ministre de l’administration publique et de l’emploi de l’Angola, Antonio Neto a procédé le vendredi dernier au lancement d’un programme d’entrepreneuriat communautaire. Ce projet donne des possibilités techniques et institutionnelles aux citoyens de créer une activité commerciale avec l’attribution de microcrédits. En effet dans le cadre de ce programme, le candidat reçoit, à la première phase une somme équivalente à 1000 dollars US, avec la possibilité d’un crédit pouvant s’élever jusqu’à 5 000 dollars US à la deuxième phase. Selon le ministre de l’économie Abraao Gourgel, le pays compte déjà environ 50 000 entreprises nationales identifiées et près de 19 371 micro-entreprises privées reconnues. Celles-ci emploient chacune, 10 à 100 travailleurs en moyenne et leur facture brute mensuelle varie entre 2 600 à 31 500 dollars US. Quant aux entreprises moyennes, elles emploient de 100 à 200 travailleurs, et la facture brute mensuelle varie entre 31 500 et 100 000 dollars US. Du point de vue micro-entrepreneuriat, l’Angola repose sur une économie fortement importatrice, avec à peine 2% des entreprises angolaises exportatrices et 68% des organisations entrepreneuriales utilisant des produits importés. Par ailleurs, le ministre de l’économie a affirmé que l’Angola était aussi ouvert à l’arrivée de petites et moyennes entreprises portugaises, qui envisagent s’installer au pays, d’autant plus qu’elles contribueraient au développement et à la compétitivité de l’entrepreneuriat privé.
A cet effet, le pays a mis en place des dispositifs pour accueillir ces sociétés se proposent d’ investir dans les secteurs comme la télécommunication, l’industrie, l’énergie, l’eau, le transports et d’autres qui contribueraient certainement au développement du pays et à la croissance de l’économie nationale. Toutefois, pour le ministre Gourgel, ceci n’est qu’une invitation à laquelle les partenaires portugais sont libres de répondre ou pas.