L’Autorité zimbabwéenne d’investissement a approuvé un projet d’une valeur de près de 7 milliards de dollars US principalement dans les secteurs des mines et de tourisme ; avec 4 milliards de dollars réservés pour l’exploitation minière, 1,5 milliards de dollars pour le tourisme et 445 millions pour l’agriculture. En outre une somme de 250 millions de dollars sera destinée à la branche de la construction et au secteur manufacturier. Par ailleurs la plupart des entrepreneurs étrangers sont découragés par l’incohérence de la politique d’indigénisation, contraignant les compagnies étrangères de léguer 51% des parts à l’Etat. Pour ce faire, le ministre de la planification économique et de la promotion des investissements a assuré que le gouvernement reconditionnera les réglementations relatives à cette politique de réappropriation afin de mettre en œuvre les principales réformes politiques pour booster la confiance des entrepreneurs. Le gouvernement a déjà mis l’eau dans son vin en promettant que les banques étrangères seraient exemptées de cette décision. L’année passée, un plan d’investissement de 2,2 milliards de dollars US avaient été approuvé, mais seulement 250 millions de dollars US des projets avaient été réalisés à cause de la politique d’indigénisation. Cette nationalisation intervient alors que le Zimbabwe a reçu l’un des pires scores africains de l’Indice de perception de la corruption de Transparency International en 2011.
Les autorités zimbabwéennes sont vivement critiquées pour leur gestion d’entreprises publiques, et les élections générales et présidentielles qui profilent ne vont certainement pas arranger la situation. Il est donc moins certain que le plan qui a été adopté pour doper l’économie cette année soit exécuté dans sa totalité.