Brazzaville accueillait en fin de semaine dernière la 28ème session du Comité intergouvernemental des experts (CIE) de l’Afrique centrale. Cette session en appelle à tous les Chefs d’Etat africains de la sous-région, à prendre des mesures concrètes pour promouvoir la production, le transport, la distribution et la consommation d’électricité mais aussi des PME de l’Afrique centrale, afin d’assurer le développement économique et social de la zone. En effet au terme d’une rencontre de trois jours autour de la problématique « Défis énergétiques en Afrique centrale », les participants ont, dans ce qu’ils ont baptisé « déclaration de Brazzaville » exhorté les décideurs de l’Afrique centrale, à renforcer les structures de partenariat entre le public et le privé, dans le souci d’accroître les besoins d’un secteur énergétique encore balbutiant. Pour ce faire, le collectif présent a aussi émis la recommandation d’intégrer d’une part des nouvelles technologies en simplifiant les procédures pour la promotion et la facilitation des activités des PME. D’autre part le renforcement de la bonne gouvernance dans les Etats sous- régionaux est aussi un facteur à prendre en considération dans ces défis de développement. Des doléances ont aussi été adressées à la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), la Commission de l’Union africaine (CUA), le PNUD et la BAD pour qu’ils soutiennent les pays d’Afrique Centrale à élaborer des politiques et stratégies permettant à l’ensemble de la population d’accéder à l’électricité à un coût abordable.
En outre toute la sous région aurait aussi besoin d’une harmonisation des législations et règlementations sur la production, la distribution et l’accès à l’électricité. Un forum réunissant les principaux acteurs du secteur et les pouvoirs publics autour du sujet, sera bientôt organisé.