Le gouvernement burkinabé vient de céder une mine industrielle d’or à un investisseur américain. Jeudi dernier, il a été officiellement annoncé que la société minière Newmont Ventures Limited va reprendre la mine de Poura, à 130 km de Ouagadougou, fermée depuis 1999. C’était alors en raison de la chute des cours mondiaux de l’or. Pour en arriver à faire ce choix, le gouvernement burkinabé s’était réuni en conseil la veille. Son choix a été facilité car la mine industrielle était l’objet d’un appel d’offre restreint. Bien entendu, le motif de la restriction est resté secret. Tout compte fait, la compagnie américaine devra y investir 528 milliards de FCFA. Ce, dans l’optique de la réhabilitation de ses installations. Ce montant sera divisé en deux : 522 milliards de FCFA (1 milliard de dollars américains) serviront à reconstruire la mine et le reste (6 milliards de FCFA, 12 millions de dollars américains) reviendra à l’Etat burkinabé dans le cadre des taxes et primes perçues à la signature du contrat.
Cette opération est promise à un bel avenir du fait du passé glorieux de la mine de Poura. En effet, celle-ci était jadis la principale du pays. C’est pourquoi, malgré sa fermeture, l’intérêt à son égard n’a jamais faibli. Aussi, la balle est à présent dans le camp de Newmont Ventures. A lui de pouvoir redorer le blason de cette mine.