Désireux de prendre le train du développement en marche et de vite se mettre au même diapason que les autres pays de la sous région, le Rwanda s’était donné comme défis la relance de son secteur énergétique. Aujourd’hui le président rwandais, Paul Kagame, s’est dit frustré quant aux lenteurs remarquées dans l’exécution du programme visant à renforcer le secteur de l’énergie de son pays. Ajoutant que beaucoup de choses restent à faire pour sortir de la stagnation signalée dans ce domaine. Tous les projets lancés pour renforcer ce secteur sont soit à l’arrêt soit avancent à pas de tortue. « Depuis plusieurs années, le Rwanda était toujours en train de se battre pour régler la question, mais il y a un besoin pressant en ce qui concerne le « changement de mentalité » de la part de certains membres du gouvernement qui ont besoin de laisser la théorie pour la pratique », a ainsi assené le président Kagame à l’ouverture d’une retraite annuelle regroupant les hauts responsables administratifs du pays. Ce qui entraine bien entendu depuis plusieurs années, l’insuffisance des mesures entreprises par le gouvernement pour faire face à des besoins de plus en plus élevés. Par ailleurs il faut savoir que la grande majorité des centrales énergétiques existantes au Rwanda sont de type hydroélectrique et thermique et utilisent le diesel ou l’essence.
Un pourcentage encore faible de la population a accès à l’électricité, indique une source officielle rwandaise. Le bois de chauffage reste par ailleurs la principale source d’énergie dans le pays, notamment en milieu rural, avec environ 93% de la population tributaire de cette ressource.