L’Angola s’engage à mettre environ 2 milliards de dollars à disposition des petites et moyennes entreprises en vue de diversifier l’économie et de réduire la dépendance sur les revenus bruts du pétrole, représentant 45% du PIB et plus de 95 % des recettes d’exportations. Dans cette optique, le président angolais José Edouardo Dos Santos a affirmé que le gouvernement devrait réduire sa participation dans l’économie pour permettre aux angolais de devenir des entrepreneurs, de créer des emplois et de contribuer au développement national. Le financement gouvernemental devrait être distribué à la population sous forme de crédits d’investissement à un taux défiant toute concurrence sur le marché angolais. Ces crédits devraient permettre de financer les projets des jeunes entrepreneurs, décidés à monter des mini projets. A part l’octroi des crédits, ce plan offre également des allègements fiscaux et un soutien particulier pour le secteur technologique. Ce programme devra être financé par plusieurs organes dont le budget de l’Etat angolais, le fonds national de développement et des dons des partenaires étrangers traditionnels que sont les institutions de Bretton Woods.Dans le même esprit, le groupe pétrolier français Total a lui aussi décidé de contribuer à renforcer le tissu économique local et à favoriser ainsi la création d’emplois. Cependant certains analystes s’accordent à dire que l’Angola ne parviendra pas de si tôt à réduire sa dépendance au regard de la gestion actuelle de la chose publique.
Beaucoup d’ailleurs s’inquiètent que le pays ressemble au Nigeria, où les querelles de la répartition des richesses battent leurs pleins. Bien qu’il n’ait pas dit combien de temps devrait durer le programme, le président José Dos Santos a tout de même approuvé un investissement de 223 millions de dollars pour aider les petites entreprises et subventionner la formation professionnelle.