Le gouvernement angolais a reçu un montant de 132,9 million de dollars. C’est la septième et dernière tranche de facilitation de caisse accordée à l’Angola en 2009 par le Fonds Monétaire International. Son expiration prévue initialement en février 2012, l’assistance du FMI à l’égard de Luanda avait été prolongée jusqu’au 30 mars afin de permettre le dernier versement au pays. En effet, le FMI a voulu féliciter le gouvernement angolais d’avoir atteint l’objectif général de rétablissement de la stabilité macroéconomique : il a tout d’abord mis en place un système de rééquilibrage budgétaire efficace, après quoi le gouvernement a réglé des arriérés internes, reconstitué les réserves de changes du pays et, pour finir, stabilisé le taux d’échange de sa monnaie, le kwanza. Mais, le FMI a fait quelques recommandations au gouvernement angolais pour garantir un meilleur avenir pour l’économie. Il faudra continuer à soutenir la dynamique des reformes, poursuivre l’amélioration de la bonne gouvernance et de la transparence, garantir le meilleur environnement des affaires possible et poser les fondements vers une diversification de l’économie. Par ailleurs, le FMI s’est inquiété d’un manquant estimé à 32 milliards de dollars dans le budget du pays. Cette affaire a poussé une association de défense des droits de l’homme à traduire le gouvernement en justice pour cause de détournement de fond en janvier. Luanda s’est défendu en invoquant un simple problème de comptabilité.
Après enquête, le FMI a expliqué ce trou par des opérations menées par la compagnie pétrolière publique pour le compte du gouvernement. Mais, celles-ci n’ont pas été reprises dans les comptes officiels.