Après trois ans de fermeture, la mine de nickel de Trojan située au nord du Zimbabwe va rouvrir. Le groupe China International Mining Corporation a décidé de relancer sa production. Ce groupe est prêt à investir 21,2 millions de dollars US dans ce projet. Hier lundi, le bailleur du site, le groupe Mwana Africa, l’a annoncé. Cette nouvelle exploitation va contribuer à la croissance économique que connaît le pays depuis 2009. La réouverture de cette mine montre les efforts du gouvernement zimbabwéen. Il s’est beaucoup rapproché de la Chine et, chaque année, il essaye d’attirer ses investissements. Le Zimbabwe est obligé de mener cette politique. Jusqu’à présent, le pays est frappé d’un embargo vers tous les pays occidentaux. Sans la Chine, la mine de Trojan serait restée fermée comme depuis la crise financière mondiale. C’était à cause de la crise que son activité avait cessé. Maintenant, le directeur de Mwana Africa parle d’une production d’1,1 million de tonnes par an. Mais, c’est vraiment un maximum. La première année d’exploitation ne donne pas toujours la totalité des potentialités. Ce projet est une bouffée d’air pour le Zimbabwe. Aussi, la relation avec la Chine.
Le pays asiatique n’investit pas seulement dans les mines. Mais, aussi, dans l’agriculture. L’économie du Zimbabwe va un peu mieux depuis la mise en place d’un gouvernement d’union nationale. Le président Robert Mugabe travaille avec son rival Morgan Tsvangirai, qui occupe le poste de premier ministre. Il y a une certaine stabilité dans le climat des affaires. Néanmoins, les tensions politiques sont toujours existantes.