Le Congo et la Banque Mondiale ont signé hier un accord de financement du deuxième Projet de renforcement des capacités pour la transparence et la gouvernance (PRCTG II).
Ce deuxième volet est estimé à 26,3 millions de dollars dont 21,3 millions seront à la charge du gouvernement congolais, et 5 millions pour la Banque mondiale. Le PRCTG II aura pour objectif l’accompagnement et la mise œuvre des réformes entreprises par le Congo notamment dans les secteurs des finances publiques, de l’administration publique, de la gestion des investissements publics et de la passation des marchés publics. Ainsi sous tutelle du ministère congolais des Finances, du Budget et du Portefeuille public, le PRCTG sera bientôt lancé et ses heureux bénéficiaires indirects ne seront rien d’autre que les populations qui se plaignent régulièrement de la qualité des services publics. Afin de mieux appréhender les différentes missions relatives à ce projet, trois grands axes d’actions ont été définis. Le premier concerne le renforcement des capacités des ministères des finances, du plan, de la fonction publique, de la santé, des petites et moyennes entreprises, du commerce, de l’énergie, des transports et de l’éducation pour un montant total de 19,8 millions de dollars. Quant au deuxième axe, d’un coût de 3,5 millions de dollars il consistera à renforcer les capacités des institutions et structures de redevabilité telles que l’Agence de régulation des marchés publics, la Direction générale du contrôle des marchés publics, les Commissions économiques et finances du Sénat et de l’ Assemblée nationale et la Cour des comptes. Enfin le dernier axe, s’articulera autour de l’Inspection générale d’Etat, l’Observatoire Anti-corruption, la Commission nationale de lutte contre la corruption, la concussion et la fraude, ainsi que six ONG nationales, pour un coût de 3 millions de dollars.