Le gouvernement angolais a annoncé récemment sa volonté de relancer le secteur de transport aérien, maritime et routier afin de permettre l’intégration du pays sur le marché régional. Avec des infrastructures de transport modernes, l’Angola pourrait créer des conditions de développement et l’écoulement de la production de ses biens et services vers les Etats voisins. Ainsi d’énormes investissements ont été injectés dans la construction et la réhabilitation des infrastructures. Des projets d’édification des ports et de redynamisation des chemins de fer avec les pays voisins sont entrain d’être mis en place. Par ailleurs, Bien qu’elle ait fait d’énormes progrès pour réhabiliter ses projets d’infrastructures, l’Angola a encore de nombreux défis à relever. La Chine, qui est un partenaire de choix d, aurait investi plus de 300 millions de dollars US dans la réhabilitation des chemins de fer en grande partie grâce au travail et à l’expertise de la Société de Construction de Chine du chemin de fer. Quant aux voies terrestres, le gouvernement angolais prévoit de démarrer, dans un avenir proche, un programme transfrontalier avec la Zambie, la Namibie et la RD Congo. En ce qui concerne, le secteur aérien, 193 aéroports angolais sont recensés, mais seule une trentaine est réellement dotée de pistes revêtues. Les autorités comptent sur le partenariat avec la Chine pour rehausser la qualité de ses infrastructures de transport aérien. L’aéroport de Luanda devrait à ce titre devenir le plus grand aéroport en Afrique avec une zone d’aérogare de 160 000 m².
Le port en eau profonde de Luanda est ouvert à la navigation internationale et le Commerce extérieur en dépend presque entièrement. Malheureusement il est devenu tristement célèbre pour les longs retards dans le service. Le gouvernement prévoit également de s’y investir pour relancer les exportations.