L’Angola tient à diversifier son économie en vue d’acquérir une indépendance du secteur des hydrocarbures d’ici à 2025. Selon le rapport économique présenté par le Centre d’Etudes et de Recherche Scientifique de l’université catholique d’Angola, l’effort financier associé à ce projet est estimé 604 milliards de dollars US. En effet, le pétrole représente 45% du produit intérieur brut et 95% des recettes d’exportation. Le brut est la source du développement progressif du pays depuis 10 ans. Plusieurs experts affirment que la diversification du marché intérieur est une nécessité pour que l’Angola résiste à la crise actuelle de l’Europe. En outre, l’Angola attire de nombreux investisseurs et hommes d’affaires à la recherche d’opportunités d’investissements dans les branches tels que l’agroalimentaire et les matériaux de construction. Pour faciliter ces investissements publics, le gouvernement angolais a d’ailleurs décidé de simplifier les procédures liées à l’établissement d’une entreprise. A en croire, l’agence nationale angolaise pour les investissements privés (ANIP), les secteurs de l’agriculture et de l’électricité hydraulique sont susceptibles de renforcer la productivité du pays. L’industrie transformatrice et le secteur des transports demeurent cependant les branches de grand impact dans ce processus de diversification à raison de 37,5% et 24,5% du PIB. Les chiffres du Centre d’Etudes et de Recherche Scientifique de l’université catholique d’Angola soulignent aussi que l’agriculture et l’élevage coûteront environ 100 millions de dollars US par an tandis que les secteurs de la construction, de l’énergie et de la manufacture sont évalués à 300 millions de dollars US par an.
En ce qui concerne les banques, les assurances et le transport ; le gouvernement compte débloquer près de 105 millions chaque année. Par ailleurs L’ANIP a déjà approuvé 23 projets non pétroliers représentant 1,84 milliards de dollars US entre 2007 et 2011.