Selon le tout dernier rapport de la Banque mondiale sur le climat des affaires au monde, le Zimbabwe reste un des pays où il est difficile de faire des affaires. Le pays de Robert Mugabe est classé 171ième sur 183 pays perdant ainsi 4 places par rapport à 2011. La banque centrale zimbabwéenne justifie cette position par des graves difficultés dans la délivrance des permis de construction et des procédures pour l’obtention de crédit. En effet, il faut environ 125 jours pour accéder à une connexion électrique et au moins 615 jours pour traiter les permis de construction au Zimbabwe. Selon la Banque mondiale, cette réalité constitue en elle-même un frein au climat des affaires. En outre, la situation de corruption au sein de la haute sphère de l’Etat aggrave la situation. Selon l’économiste John Robertson, les tensions politiques entre la majorité présidentielle et l’opposition favorisent davantage la mauvaise gouvernance et les procédures commerciales. Par ailleurs, le Zimbabwe a marqué des points dans la gestion des impôts et des indices des droits légaux. La banque centrale a même réduit les difficultés à la douane et a renforcé la protection des droits de propriété et des investisseurs. La Banque mondiale, à travers le « Doing business » exhorte donc le pouvoir zimbabwéen à fournir plus d’efforts pour attirer plus d’investisseurs et relever le niveau de l’économie congolaise.
Le projet « Doing Business » mesure la réglementation des affaires et son application dans près de 183 pays au monde. Il analyse les petites et moyennes entreprises au niveau national et mesure la réglementation s’appliquant à celles-ci tout au long de leur cycle de vie.