Le gouvernement angolais a mis en place une série de programme pour attirer l’investissement privé des pays occidentaux. A ce titre, le ministre des Relations Extérieures Georges Chikoti a rencontré à Rome, des hommes d’affaires italiens pour leur présenter les avancées faites afin de faciliter leur installation en Angola. Une analyse approfondie et une modernisation du cadre réglementaire pour les investissements en Angola ont été entreprises en vue de garantir l’efficacité et la compétitivité du pays au niveau régional. Bien plus que cela, le gouvernement angolais a adopté une loi sur l’investissement privé garantissant de meilleures conditions d’investissement, un rapatriement de capitaux le cas échéant et la facilité des partenariats clairs. Par ailleurs, l’Angola est un acteur majeur dans la sécurité énergétique de l’Italie, grâce à un partenariat entre la société Nationale de Combustibles d’Angola (Sonangol) et son homologue italienne (Eni). Le groupe italien a en effet signé un accord avec les autorités nationales pour développer conjointement des projets pétroliers (y compris un projet pilote dans les aliments et le biodiesel). L’accord comprend également le gaz ainsi que les projets miniers. En outre, le deuxième producteur africain du pétrole a connu ces dernières années une stabilité politique ayant entrainé une croissance d’environ 10,6%. L’Angola a connu des métamorphoses qui permettent aujourd’hui aux investisseurs italiens de bénéficier des conditions privilégiées et par conséquent des conditions favorisant des relations entre les deux Etats. Au cours de son séjour, le ministre des affaires extérieures a profité pour consolider ses relations avec l’Italie.
Les deux pays auraient signé un accord sur la suppression des visas dans les passeports diplomatique et de service. L’homme d’Etat angolais a aussi rencontré le secrétaire adjoint italien au développement économique, la ministre de l’intérieur et le ministre de la coopération internationale.