Grâce à un accord-cadre de financement de 130 millions de dollars octroyé par Exim Bank de Chine, le Tchad pourra revoir ses infrastructures énergétiques afin d’assurer l’accessibilité de l’électricité à la majorité de sa population d’ici 2013. Le pays a également une multitude de travaux en cours toujours financés par la Chine. Le ministre tchadien chargé des Infrastructures et des Équipements, explique d’ailleurs que « cet accord de financement avec Exim Bank permet de financer le transport de l’énergie de la raffinerie de Djarmaya jusqu’à Lamadji, pour sa distribution dans la ville de N’Djaména ». La capitale tchadienne dont les besoins s’élèvent aujourd’hui à 93,37 mégawatts, est encore loin des standards en termes d’électrification. La société nationale d’électricité (SNE) tchadienne ne dispose pas d’un réseau pouvant transporter toutes les charges électriques actuelles, car très peu adapté aux normes actuelles. Par ailleurs rappelons que le taux d’accès à l’électricité aujourd’hui au Tchad ne dépasse pas 3 à 4% de la population, et ce en 20 ans, bien que la population ait doublé pour atteindre les 11 millions d’habitants. De plus pour les clients classés en basse tension, l’électricité coûte 83 F CFA les 30 premiers kWh et 200 F CFA (moins d’un dollar) au-delà. Ce qui est cher, au regard des prix en vigueur dans les pays voisins. Ainsi avec ce nouveau projet de nouvelles installations seront faites et N’djamena aura à sa disposition d’ici 2013 environ 100 mégawatts, de quoi satisfaire sa population, baisser le prix de l’électricité mais surtout relancer de nombreuses activités économiques.
La Chine qui s’est avérée être un partenaire de premier ordre dans la croissance et le développement des pays africains en voie de développement, prouve encore par le biais de ce projet toute son implication.