Les forêts équatoriales, amazonienne et africaine, jouent un grand rôle dans la vie des communautés humaines, mais aussi dans l’équilibre de la vie sur terre : elles stockent un peu plus de gaz carbonique qu’elles n’en rejettent, participant ainsi à la réduction des gaz à effet de serre. Elles assurent également une préservation de la biodiversité et jouent un rôle dans le cycle de l’eau. L’exploitation de leur bois permet aussi de satisfaire divers besoins humains.
Nous voyons mieux le rôle crucial des forêts équatoriales, et plus encore, le danger que peuvent amener les conséquences de leur mauvaise exploitation comme la déforestation et la dégradation des terres.
En décembre 2010, un atelier, organisé par la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC) et la FAO, s’est tenu à Brazzaville, au Congo. Cet atelier sous-régional réunissait les pays de l’Afrique Centrale et visait la formulation, la planification et la mise en œuvre de nouvelles politiques forestières.
Au cours des années 1990, les pays d’Afrique Centrale s’étaient engagés à gérer durablement leurs ressources forestières. Ces dernières années, la plupart d’entre eux ont révisé leurs politiques forestières pour mieux les adapter au nouveau contexte de changement climatique, de conservation de la biodiversité, de production d’énergies renouvelables et d’intégration de la foresterie au développement rural. Les pays qui ont déjà entamé ce processus de révision de leurs politiques forestières sont le Cameroun et la RDC. Le Congo, la Centrafrique et le Gabon ont quant à eux annoncé leur volonté de faire de même. L’atelier qui s’est tenu à Brazzaville devrait suppléer à la faiblesse des capacités en planification et en pilotage de processus d’élaboration de politiques forestières dans la plupart de ces pays. Il devrait également avoir un autre effet positif : une transformation plus poussée du bois et une plus grande valorisation des autres produits forestiers et une promotion de l’écotourisme.