Le Japon a envoyé 15 entreprises au Zimbabwe afin de prospecter de possibilités de partenariat d’investissement. Dans cette délégation japonaise, on note la présence du groupe Mitsubishi Chemical corporation, Hitachi Construction Machinery et Central Japan Railway. Les industries japonaises estiment que le Zimbabwe est un des pays d’Afrique australe qui a le potentiel de connaître un développement économique rapide. Elles sont intéressées par le secteur agricole et se sont engagées à investir dès qu’une occasion se présenterait. Dans ce même état d’esprit, le ministre du Commerce japonais a promis le soutien technologique pour explorer les ressources minérales dans le pays. Les investissements du gouvernement japonais aideront le Zimbabwe à acquérir une classe moyenne de la population, essentielle pour assurer la stabilité et la prospérité du pays. En effet le pays du soleil levant a lui-même expérimenté ce scénario qui lui a placé à la troisième place dans l’économie mondiale. Le Japon veut aussi se servir de la coopération économique pour appuyer des progrès en matière de démocratisation au Zimbabwe. Les deux pays ont échangé leurs points de vue concernant l’amélioration de l’environnement d’investissement au Zimbabwe, y compris l’application de la loi d’indigénisation dans le pays. Cette loi oblige en effet les sociétés à avoir 51% ou plus de leur stock de l’entreprise détenue par des citoyens du Zimbabwe. Avec son aide au développement, le Japon est devenu un bailleur de fonds important au Zimbabwe. L’Agence japonaise de coopération internationale s’est engagée à soutenir les projets de formation au Zimbabwe en vue de les préparer à une franche coopération. Cette structure japonaise va également appuyer les efforts zimbabwéens pour l’atteinte des Objectifs Millénaire pour le Développement.