La population du Burundi continue sa croisade contre la flambé des prix des biens de consommation de base. Les derniers à en avoir fait les frais sont les boissons fabriquées par la Brarudi (brasserie et limonaderie du Burundi). La Brarudi est l’une des plus grosses compagnies du pays, son chiffre d’affaire est estimé à près de 20% des recettes intérieurs. Lundi et mardi derniers les burundais ont organisés des manifestations de protestation massives pour dénoncer cette hausse cureuse de prix dont la moyenne s’élève à pratiquement 15%. Selon certains producteurs et distributeurs du pays tels que la Brarudi cette hausse n’est qu’une répercussion de nouvelles taxes imposées par les autorités du pays sur leurs produits. Ce mouvement populaire de lutte contre la vie chère regroupe 470 organisations de la société civile qui s’insurgent justement contre les nouvelles taxes, causes de la hausse des prix. Selon les militants ces fameuses taxes ne sont pas justifiées et servent des intérêts particuliers au détriment des couches les plus vulnérables de la société burundaise. Jusque là les autorités du pays semblent décidées à maintenir les taxes concernées vu que les caisses du pays son peu fournis. Selon les médias locaux le gouvernement est près à mener ce bras de fer jusqu’au bout.
Par ailleurs les représentant du collectif ont également annoncés de leurs cotés qu’ils allaient camper sur leurs positions et multiplier des actions jusqu’à ce que les décideurs de Bujumbura revoient les taxes à la baisse.