« La RDC est finalement prête à entrer dans le monde du haut-débit », a annoncé dernièrement la société nationale de poste et télécommunication au Congo (SCPT). A Muanda, dans le Bas-Congo, les travaux préliminaires aux premiers essais sont achevés et la firme française Alcatel qui travaille en partenariat avec le consortium WACS a confirmé l’information. D’après le directeur général adjoint de la SCPT les équipements de transmission pourront être installés dès le moi de septembre et la mise en route du réseau aura lieu avant la tenue de la francophonie en octobre prochain. Ce projet a connu plusieurs rebondissements depuis son lancement en 2008. Partant de l’arrêt de La WAFS (West African Fastone), premier consortium chargé du projet, jusqu’au détournement spectaculaire de 4 millions de dollars américains en 2012. Néanmoins sur les 25 millions de dollars minimum à verser, le pays a pu décaisser 17 millions de dollars et donc assuré sa connexion au réseau. Par ailleurs le projet est actuellement assuré par la WACS (West Africa Coast System) qui a pris le relai en 2009 vu les difficultés rencontrées par la WAFS. Cette connexion haut-débit amène avec elle plusieurs opportunités pour le pays. En effet elle donne, à la population, accès aux multiples possibilités qu’offre le monde d’internet tels que les délocalisations des centres d’appel. Aussi plusieurs centres d’appels européens et américains se sont délocalisés à travers l’Afrique créant ainsi de l’emploie et rapportant des capitaux. La République démocratique du Congo n’a pas bénéficié de cette manne eue égard à son faible débit de connexion internet.