Le secteur d’assurance en République Démocratique du Congo est toujours en gestation. C’est depuis plusieurs années que la question d’une libéralisation du secteur est sur la table et les dernières informations font état d’une avancée notable. Au début du moi la Fédération des entreprises du Congo s’est entretenue avec l’actuel premier ministre pour accélérer le processus. La RDC reste Aujourd’hui encore le seul pays d’Afrique où les assurances sont ténues par l’Etat. Crée en 1966 la Société Nationale d’assurance (SONAS) jouit d’un monopole sur toutes les opérations d’assurance dans le pays. Force est de constater qu’elle a cependant traversée plusieurs difficultés d’ordre économique à l’instar des sinistres encore non couvert. Voila pourquoi les autorités du pays ont sérieusement décidé de se pencher sur l’alternative d’une libéralisation du secteur. Les travaux sur la revisitassions du code de l’assurance sont déjà en examen et plusieurs investisseurs se sont déjà présentés comme potentiels acteurs si la RDC venait à appliquer la mesure. La FANAF par exemple avait déjà initié un travail en partenariat avec la SONAS, établissant jusqu’au cahier de charge pour son arrivé sur le marché congolais. Le secteur d’assurance en RDC représente officiellement plus de 60 millions de dollars américains et aux dires des experts ce chiffre irait bien au-delà avec sa libéralisation. Pour les analystes du domaine, la structure monopolistique a étouffé l’éclosion du secteur vu le manque de concurrence qu’elle maintient. La SONAS ne s’est donc pas adaptée aux réalités modernes qui lui auraient permis de booster son activité, elle a particulièrement baigné dans la mollesse généralisée qui a longtemps frappé les entreprises publiques du pays.