La crise semble avoir frappé aux portes de l’Afrique et ses conséquences sont visibles. Total Gabon, l’une des grandes entreprises du pays, a annoncé le résultat net de son deuxième trimestre d’activité pour l’année 2012. Celui-ci s’élève à 76 millions de dollars américains et représente une baisse de 4% par rapport à l’exercice de l’année précédente, à la même période. Cette baisse serait due à une augmentation des dotations aux amortissements et aux provisions. Durant ce deuxième trimestre la production de pétrole brute chez Total Gabon était de 43700 barils par jour. Cette production accuse donc une baisse moyenne de 6% liée à l’épuisement progressif de certains champs pétroliers dans le secteur de Grondin. Il convient également de signaler l’arrêt momentané de certaines plates formes pour des besoins de réaménagement. Aussi les prix de vente sur le marché n’ont pas été en faveur des industriels du pétrole. Le prix de vente moyen sur le trimestre s’élevait à 108 dollars le baril, ce qui représente une chute de 5% sur le prix du baril au deuxième trimestre de l’année dernière. Cependant une évaluation globale donne une capacité d’autofinancement de 435 millions de dollars, ce qui représente quand même une augmentation par rapport à l’année dernière.
Pour les observateurs intérieurs, cette situation reste passagère et s’inscrit dans le cadre de la crise globale qui sévit à l’échelle international. Le secteur pétrolier a dernièrement connu quelques difficultés qui se sont répercutés sur les prix d’approvisionnement à la pompe.