Après plusieurs revisitassions des contrats chinois en République Démocratique du Congo au profit des partenaires occidentaux, la Chine revient à la charge avec des nouveaux domaines d’investissement. Une délégation des experts du Bureau d’études international au comité central du parti communiste a été dépêchée à Kinshasa pour tâter le terrain et évaluer les divers secteurs d’investissement potentiel. Au cours des entretiens les experts congolais ont évalué à 20 milliards de dollars américains, l’investissement optimal pour soutenir substantiellement le développement du pays. Toujours selon les experts cet investissement devra générer à terme 30 milliards de dollars américains. Jusque là Pékin intervenait particulièrement dans le secteur minier en contrepartie des infrastructures pour l’Etat congolais. Désormais Ce renforcement de l’empire du milieu dans les affaires au Congo montre que les autorités chinoises tiennent fermement à leur position stratégique actuelle sur l’économie en RDC. Une question se pose cependant pour la délégation chinoise, il s’agit de savoir comment rembourser l’emprunt sans que le pays n’alourdisse sa dette extérieure. Les autorités du Congo comptent sur les ressources naturelles du pays pour soutenir ses emprunts sous forme d’échange direct entre investissement et ressources naturelles. L’intérêt des investissements chinois réside dans le fait qu’il ne présente pas de contrainte en dehors des exigences liées au business.
Par ailleurs les fonds sont directement gérés par les partenaires congolais qui en décident les orientations alors que les prêts occidentaux passent généralement par des organisations non-gouvernementaux. Nonobstant la partie congolaise souligne l’importance pour les entreprises chinoises d’engager des ouvrier et cadres congolais. Cette mesure permettra outre les travaux réalisés, d’entamer un transfert de connaissance au profit du Congo.