Le gouvernement angolais a annoncé atteindre au cours de cette année, son objectif de stabilisation de l’inflation à 10%. Le deuxième producteur continental de pétrole avait affiché l’année passée un taux d’inflation aux alentours de 11,5%. Cette baisse découlerait d’une nouvelle politique monétaire basée sur la stabilité des prix des denrées de première nécessité. La banque centrale angolaise assure par ailleurs qu’elle va continuer dans cette optique jusqu’à obtenir un taux d’inflation à un seul chiffre. Cette structure financière possède des instruments nécessaires pour atteindre cet objectif. Les variations observées principalement sur les prix de certains produits ne sont pas seulement associées à des phénomènes de nature monétaire, mais aussi à ceux de nature structurelle. Le fait que le pays se soit engagé dans une économie ouverte, où environ 40% des produits de base sont encore importés, a conduit à de variations de prix. En outre le Fonds Monétaire International (FMI) et les agences de notation ont salué l’exécution de la politique qui a permis de maintenir le Kwanza (monnaie locale) stable par rapport aux devises étrangères. La banque centrale a en plus injecté 11 milliards de dollars US en devises étrangères dans l’économie du pays en vue de répondre à la demande créée par la croissance. L’économie angolaise devrait continuer de croître en dépit de la situation incertaine de l’économie mondiale. Bien que la production du pétrole ait légèrement baissé, le Produit Intérieur Brut (PIB) augmenterait de 8% cette année. Les produits pétroliers représentent la quasi-totalité des recettes d’exportations et près de la moitié du PIB de l’Angola.
Les experts nationaux et internationaux ont à ce titre, exhorté les autorités financières angolaises à diversifier leurs sources de revenus afin d’anticiper les impacts d’un possible choc pétrolier et d’accélérer la baisse de l’inflation.