Nonferrous Mining, une entreprise chinoise vient d’obtenir l’autorisation d’exploiter une mine équivalente à 832 millions de dollars US. Ce groupe va permettre d’ajouter environ 60 000 tonnes à la production du cuivre zambien. L’Agence chargée de la gestion de l’environnement, dont l’approbation est requise pour tout projet de ce type, a autorisé l’entreprise chinoise de commencer l’exploration au nord-ouest de Lusaka. La construction de l’usine de traitement de Nonferrous Mining devrait donc débuter à la fin de cette année. Elle prendra fin en 2016 et créera 6 000 emplois. Le concentré de cuivre sera traité plus loin dans des fonderies chinoises déjà établies dans le pays. Les réserves de cuivre dans cette zone sont estimées à 76 millions de tonnes avec une teneur de 2,18%. Pour sa part, le gouvernement zambien va investir près de 100 millions d’euros pour la réhabilitation de chemins de fer qui assurent le transport du cuivre vers les ports des pays de la région. Les infrastructures de ce genre font en effet défaut et découragent plusieurs entreprises occidentales désireuses de s’installer dans le secteur. La somme qui sera consacrée à la rénovation du système ferroviaire devrait provenir de l’émission par la Zambie d’un eurobond de 750 millions de dollars US à un taux de 6,25% sur 10 ans. Les autorités exigent cependant aux entrepreneurs chinois de payer de salaires en conformité avec la loi de la Zambie.
Il est reproché aux mines chinoises de pratiquer dans les sites en leur possession de salaires de moitié inférieure en comparaison avec les compagnies occidentales. L’attractivité de la Zambie n’est plus à démontrer. Fort de son sous-sol gorgé de matières premières, ce pays d’Afrique australe attire de plus en plus d’investissements étrangers.