Le pouvoir exécutif à Luanda a annoncé les ambitions du programme « Angola Invest ». Ce dernier a pour mission d’appuyer les micros, petites et moyennes entreprises dans le but de promouvoir de nouveaux types de produits pour l’exportation angolais. En effet selon les données officielles du pays, seulement près de 2% des entreprises basées en Angola exportent leurs produits. Curieusement la quasi-totalité de celles-ci exercent soit dans le secteur du pétrole et gaz naturel, soit dans le secteur du diamant. Aujourd’hui encore la contribution des grandes entreprises demeure considérable pour les recettes fiscales à l’échelle nationale. Aux dires des experts cette situation est caractéristique des pays sous développés du fait que le climat des affaires n’encourage pas l’entreprenariat. C’est dans ce sens que les autorités ont initié le programme qui permettra de doper l’activité des entreprises de faibles ou moyenne taille, et diversifier la production nationale. L’une des actions principales du programme sera de réduire la charge bureaucratique dans les démarches d’accès aux financements. Les études prévisionnelles tablent sur une augmentation de production dans les secteurs de matériaux de construction, de l’industrie de transformation, de l’industrie minière, de l’agriculture et de l’élevage. Mieux que l’optimisation des moyens d’accès aux financements, le gouvernement prévoit également de soutenir les initiatives de production par le biais des taux d’intérêts bonifiés de l’Etat. Ces taux d’intérêts seront relativement bas par rapports aux taux habituels que proposent les banques. Quelques conditions sont néanmoins nécessaires pour profiter du programme. La certification du statu de bénéficiaire passe par l’Institut National d’Appui aux Petites et Moyennes Entreprises, INAPEM, qui vérifie principalement que 75% du capital social est angolais et que le projet touche à l’un des domaines dit éligibles pour la diversification.
Par ailleurs en plus de diversifier l’exportation du pays, les autorités souhaitent réduire le chômage et la pauvreté sur toute l’étendue territoriale. Les observateurs nationaux encouragent les autorités et restent convaincu qu’avec de tels programmes l’Angola se hissera progressivement sur la place des pays en évolution socioéconomique réelle.