Ce mardi 1er février 2011, à Douala au Cameroun, l’État hébreux a signé une convention avec la Commission de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC). Suite à cette convention, Israël s’engage à apporter son expertise technologique aux pays d’Afrique Centrale en vue d’une modernisation de l’agriculture et de l’amélioration de la production agricole. Bien que pauvre en ressources naturelles, l’Etat d’Israël a développé une agriculture autosuffisante pour la plupart des produits : agrumes, légumes, produits laitiers, coton, bovins et volailles.
L’atteinte des objectifs de cette convention passe par une assistance technologique aux pays de la CEMAC, en vue notamment de leur permettre de procéder à l’élimination des résidus des pesticides. Et elle passe également par la promotion de nouvelles techniques culturales dans l’optique de l’amélioration de la promotion agricole et de la lutte efficace contre l’insécurité alimentaire en Afrique Centrale.
Le président de la Commission de la CEMAC, le camerounais Antoine Ntsimi, a affirmé que les nouvelles techniques dont il est question et qui seront explorées dans les différents pays devraient également nettement contribuer à la réduction du montant alloué jusqu’alors à l’achat des pesticides, soit environ 46.5 millions de dollars US. Le domaine des produits vivriers, des produits maraichers, mais également le secteur fruitier figurent parmi les secteurs prioritaires. Ce sont des secteurs où l’expertise israélienne a déjà fait ses preuves.
Après l’aide apportée au Sénégal dans les domaines de l’agriculture et de la gestion des ressources hydrauliques, en 2010, l’État israélien démontre une fois de plus l’intérêt qu’il porte au continent africain. Cette convention est d’une importance certaine à un moment où l’Afrique Centrale développe et met en place un programme économique basé sur des piliers tels que l’agriculture.