Selon les experts de la banque africaine de développement (BAD), l’Afrique du sud devrait relancer sa croissance pour compasser les effets néfastes des grèves et mouvements sociaux qui ont secoué l’économie nationale. Le gouvernement de la nation arc-en-ciel a été exhorté par les économistes de la BAD à réaliser une croissance de 5%. Cependant, en dépit des efforts réalisés par les autorités financières et monétaires, l’Afrique du sud ne devrait réaliser qu’une croissance de 2,6% à en croire le Fonds Monétaire Internationale (FMI). Pour booster son économie au regard des suggestions des experts de la BAD, le gouvernement sud-africain doit mettre en place de nouvelles stratégies. Une bonne croissance en Afrique du sud résoudra beaucoup des problèmes sociaux qui secouent le pays. Elle permettra de créer des emplois et de relever les salaires des ouvriers de divers secteurs. L’économie sud-africaine traverse des situations très difficiles. L’agence de notation internationale Moody’s a même baissé d’un cran la note souveraine de l’Afrique du sud de A3 à Baa1. Cet organisme justifie sa décision par l’affaiblissement institutionnel du pays face aux tensions socio-économiques qui ont secoués l’Afrique du sud. Cependant les responsables du pays pensent que l’agence de notation ne maitrise suffisamment pas les réalités de l’Etat pour prendre cette décision. Pour eux, la situation politique et institutionnelle de l’Afrique du sud est une des meilleures du continent et ne peut en aucun ca être remise en cause. Les autorités sud-africaines estiment que le vrai point faible de leur gouvernement est l’incapacité de l’Afrique du sud à absorber les chocs économiques mondiaux.
Le ralentissement de la chine, premier importateur des matières premières du pays, constitue un risque pour la croissance. L’Afrique du sud a renforcé sa politique budgétaire afin de relancer la croissance. Cependant la reprise économique est encore tiède. L’investissement, la consommation et la création d’empois sont encore hésitants.