Le Gabon vient officiellement d’adhérer à la CKR, Convention de Kyoto Révisée. Il s’agit d’une convention internationale s’articulant sur la simplification et l’harmonisation des régimes douaniers à travers le monde. C’est la semaine dernière que le directeur adjoint de la douane gabonaise a déposé au près de l’OMD, Organisation Mondiale des Douanes, les éléments nécessaires à la confirmation de l’adhésion. la CKR s’est fixé comme objectif de répondre adéquatement aux besoins actuels du commerce international pour une meilleur intégration mondiale. L’adhésion du Gabon permettra au pays de soigner l’image de la qualité de ses services dans la matière, entraînant ainsi des facilitations d’échanges sur le marché mondial et des partenariats de renforcement de capacité proposés par l’OMD. L’application du CRK conduit généralement à une hausse des recettes fiscales vu son optimisation des processus, et une hausse des investissements directs étrangers parce que rassurant les entrepreneurs du monde. Avec l’arrivé du Gabon la convention compte désormais 85 parties contractantes. L’institution douanière encourage les autres pays membre à intégrer le processus afin de réaliser une intégration globale de la CKR qui pour l’instant connait une application fragmentée. Lancée en 1974 et révisé 32 ans plus tard la convention permet, par son application, de garantir la sécurité et la fluidité des activités douanières. L’efficacité des procédures établies avec détails par les normes du CKR a été vérifiée avec un récent contrôle effectué sur 16 pays Africains. Plus de 82 millions de doses de produits pharmaceutiques illicites ont été saisies. Les produits saisis représentaient un dommage financier de près de 40 millions de dollars. L’opération a permis de contrer l’action de réseaux installés en Afrique et agissant en toute quiétude. Avec le programme de transformation des infrastructures au port de Libreville d’ici 2016, cette initiative s’inscrit dans le cadre de la vision 2025 annoncé par le président gabonais. La projection correspond à l’échéance que Les autorités du pays se sont fixé pour faire du Gabon un pays émergeant.