Le budget 2013 annoncé par le ministre des finances du Zimbabwe a été acclamé et qualifié de budget intégrant les pauvres du pays. À l’heure du décaissement plusieurs experts gardent une position mitigée quant à la réalisation des promesses y figurant. Le montant total du budget s’élève à 3,82 milliards de dollars, entièrement financé par les revenus du pays. Celui-ci est en croissance d’environ 6% par rapport à l’année dernière. La rémunération des fonctionnaires publics, la santé et l’éducation ont été les points les plus sensibles de ce budget au miel de l’équité. 27% du budget, soit 1 milliards de dollars est orienté vers l’éducation nationale. 407 millions de dollars serviront à soutenir des programmes et mécanismes de lutte contre la pauvreté et 1,2 milliards sont destinés à financer le fonctionnement du gouvernement, des services publics ainsi que les projets de développement. La société civile a exprimé sont contentement par rapport à ce budget et considère celui-ci comme une déclaration de bonnes intentions. Sur l’enveloppe totale, 97,2 millions de dollars iront dans le secteur de l’eau et assainissement, 13,5 millions dans la création d’emplois, 25,7 millions de dollars dans la protection sociale, 175 millions de dollars pour la santé et 95.9 millions de dollars dans le soutien scolaire. Bien que salué par plusieurs acteurs politiques du pays certains ministres restent prudents et font remarquer que les budgets sur l’année en cours n’ont pas été respectés.
Les observateurs du pays se disent que la réussite de ce parie reste possible, avec l’exploitation des nouveaux gisements de diamant. Le pays posséderait le quart des réserves mondiales connues en diamant. Avec la réhabilitation de son image et l’intégration du processus de Kimberley les autorités comptent sur les revenus liés à l’exploitation de la pierre précieuse pour couvrir son budget.