Absa Africa bank, filiale sud-africaine de la banque britannique Barclays va devenir le leader panafricain dans le secteur des services financiers. Cette évolution passe par le rapprochement entre Barclay et Absa et donnera naissance à un géant de 14,4 millions de clients, 1300 points de ventes, 10400 distributeurs automatiques et 43000 employés. Pour réussir le rapprochement, Barclays a mis sur la table environ 2 milliards de dollars, prenant position sur 129 540 636 actions ordinaires d’Absa. A travers cette opération, les parts de Barclays Africa Limited quitteront les 55,5% vers 62,3% du capital. Dès lors, l’Absa Africa deviendra la Barclays Africa group. Barclays prendra donc le contrôle de plusieurs bureaux en dehors de L’Afrique du sud tel qu’en Tanzanie, en Ouganda et en Zambie. Aussi, pour ce qui est du Botswana, du Mozambique, du Kenya, les prises de part ne seront que partielles mais à majorité absolue. Pour l’instant, deux filiales échappent encore au contrôle de Barclays ; il s’agit de celles de l’Egypte et du Zimbabwe. L’opération appelé « One Bank in Africa » permet au groupe anglais de mieux pénétrer le marché africain. En effet, selon les dires du directeur général de Barclay l’opération « one bank in africa » permettra à sa société de bénéficier d’une nouvelle plate-forme par laquelle elle pourra poursuivre sa croissance en Afrique. Le continent noir est aujourd’hui très prisé par les investisseurs européens. Certains cherchent des débouchés en marge de la crise européenne et d’autres parient sur la croissance africaine.
Pour la plus part de spécialistes, le berceau de l’humanité est aujourd’hui une des niches de croissance mondiale pour les années à avenir. Seulement pour arriver à réaliser le miracle asiatique, l’Afrique va devoir se débarrasser des fléaux de la mauvaise gestion et du détournement qui gangrènent le continent et diluent sa croissance.