Engagé dans un processus de relance économique, le Zimbabwe compte sur tous les secteurs de l’économie nationale pour réussir son parie. C’est dans cette optique que Harare s’organise pour renouer avec les grandes productions en matière de lait et de Tabac. Un récent bilan de ces deux secteurs montre qu’ils constituent des niches de croissance pour l’économie nationale. En effet, Pour ce qui est de l’industrie laitière, le rapport fait état d’une utilisation de seulement 40% du potentiel national. Le pays produit à peine 50 millions de litres par an, alors qu’il y a près de 23 ans, le pays atteignait son pic de production laitière avec 256 millions de litre. Sur les 20 dernières années, le nombre de producteur de lait a fortement diminué, passant de 514 à 150 seulement. Sur la même période, le cheptel d’animaux laitiers a été pratiquement divisé par 5. Il est aujourd’hui évalué à 26.000 contre 119.000 à l’époque. Par ailleurs, la saison marketing du Tabac pour l’année en cours commence dans deux semaines et le pays espère réaliser des résultats satisfaisants. La première action à partir de la mi-février sera l’organisation de 3 ventes aux enchères par l’organisme de régulation de Tabac du pays. Le Zimbabwe produit en moyenne 0,1445 millions de tonnes de tabac par an, ce qui représente environ 527,6 millions de dollars pour les caisses publiques. L’or jaune est un des principaux produits d’exportations du pays. Selon le ministre des finances zimbabwéen, le pays aurait du mal à atteindre ses objectifs, un financement extérieur permettrait de décanter la situation. Après le dernier versement des émoluments des fonctionnaires, les caisses du gouvernement serait resté à sec, avec 217 dollars de solde. Cependant, les investisseurs n’accourent pas aux portes de Harare, les réformes telles que l’ « indigénisation » suscitent beaucoup de méfiance. D’autre part, les touristes se font rares, la sécheresse s’annonce sévère et l’exportation du diamant n’est pas encore au meilleur de sa forme. Les élections à venir nécessiteront des financements s’élevant à 104 millions de dollars. L’année s’annonce dure et le gouvernement devra faire preuve de beaucoup d’ingéniosité pour atteindre ses objectifs