D’après les récentes informations de la banque centrale du Botswana, les exportations de diamants bruts ont connu une forte régression l’année dernière, soit 28,7% par rapport à l’année d’avant. En effet, les revenus liés à l’exportation de la pierre précieuse ont été de 26.7 milliards de dollars l’année passée contre 33.8 milliards l’année surpassée. Cette baisse serait liée au ralentissement général de la demande sur le marché mondial de bijoux en diamants. Au Botswana, la chute en matière de demande dans la consommation mondiale s’est reflétée dans la production de DeBeers qui a affiché une baisse de 11% dans sa dernière production annuelle. Rien que pour le mois de décembre de l’année passée, la baisse par rapport au mois précédent a été de 26,5%. Les exportations du diamant brut ont à peine rapporté 266,1 millions de dollars, ce qui représente un glissement d’environ 34% par rapport à l’année dernière. Les chiffres publiés par la banque sont différents de ceux publiés par l’office international de change. L’écart est particulièrement lié à la nature et à la provenance des données sources. La Banque du Botswana travaille avec des données statistiques basées sur les ventes de la Diamond Trading Company of Botswana, tandis que l’organisme international puise ses données statistiques au niveau des services douaniers.
Dans les deux cas, le constat reste accablant sur la forte baisse d’exportation. Selon les experts, le Botswana a réellement senti le coup car son économie dépend fortement du diamant. Les revenus du diamant représentent près de 34% du PIB, plus de 65% des exportations du pays et assurent environ 50% du budget national. C’est le profile typique des pays africains où le secteur du sous-sol représente le gros des exportations avec un produits phare sur lequel repose l’économie du pays.