Au Malawi, le bilan des dernières inondations continue à s’alourdir, voila pourquoi le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance y renforce son aide d’urgence. A ce jour, près de 33.000 personnes ont été déplacé, laissant derrière eux maison et divers bien. Les inondations ont détruit des récoltes, perturbé les activités quotidiennes et causé plusieurs autres dégâts Pour plusieurs familles dans la région, l’école a été interrompue pour les enfants et les parents sont en congé forcé, le temps de reprendre le cours normale des activités. La perte des récoltes pourrait avoir des conséquences humanitaires désastreuses. Les denrées alimentaires se feront rares et verront automatiquement leurs prix grimper en flèche si le pays ne bénéficie pas d’aide substantielle. Selon le représentant de l’Unicef pour le Malawi, l’institution internationale ne ménage aucun effort pour éviter une catastrophe humanitaire dans le pays. En dehors des questions alimentaires directes, d’autres types de problèmes tels que la santé ou le transport interviennent avec ces inondations. Le déploiement d’aide vers les régions sinistrées devient difficile avec des routes, sensées permettre leur acheminement, devenues impraticable. Pour éviter un désastre sanitaire l’Unicef s’organise pour permettre aux communautés un accès à l’eau potable, au chlore, à des tablettes de purifications ou encore à des bâches en plastiques. Plusieurs campagnes informatives sur des maladies liées à des situations sanitaires précaires sont mises en route, en particulier pour le choléra.
Et les maladies infantiles. Le climat du Malawi est essentiellement subtropical et la saison des pluies dure en générale jusqu’au mois d’avril. Dès lors le pays n’est pas encore sorti de l’auberge et l’organisme international adopter la vigilance comme ligne de conduite, jusqu’à ce que la situation revienne à la normale. Par ailleurs, les observateurs locaux invitent Lilongwe à des solutions pérennes, liées à l’urbanisation et aux infrastructures adaptées.