D’après une récente communication de l’ambassade de France au Congo, Paris et Brazzaville intensifieraient leurs relations économiques. Pour le pays africain, ce regain d’intérêt se traduirait par des récentes remises de dettes accordées tandis que l’hexagone semble trouver son intérêt dans la hausse de la production pétrolière sur les sites du pays. Les deux partenaires partagent déjà une longue histoire économique commune, plus de 130 entreprises à intérêts français seraient actuellement basées au Congo. Très présent dans les secteurs du pétrole, du bois, des services, de l’agriculture et de l’industrie, elles emploieraient plus de 20.000 salariés. La première compagnie française sur le territoire congolais reste le groupe pétrolier Total, ce dernier aurait investi plus de 2,7 milliards de dollars sur les 3 dernières années et envisage d’investir encore 13,4 milliards de dollars sur les 4 prochaines années. Outre le géant pétrolier, d’autres gros groupes français tels que le logisticien Bolloré plantent leurs racines dans ce pays d’Afrique centrale. Selon la communication, le groupe Bolloré s’est engagé à aménager le terminal à conteneurs de Pointe Noire pour un investissement s’élevant à hauteur de près de 630 millions de dollars. En termes d’IDE, la France représente une enveloppe de près de 4 milliards de dollars et les parts de marché de l’Hexagone au Congo serait d’environ 30%. Par ailleurs, le Congo est le premier fournisseur et troisième client de la France en Afrique centrale. Pour ce qui est de l’aide au développement, la France met à disposition un Fonds Social de Développement (FSD).
Sur les 13 dernières années, le fonds a permis de financer environ 80 projets pour une somme de 7,1 millions de dollars. Au delà des ressources naturelles dans les pays d’Afrique, les marchés africains sont des débouchés précieux pour les entreprises françaises, en cette période de crise pour l’Europe,