Depuis la fermeture des portes de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), l’état de l’économie Ivoirienne ne cesse de se dégrader. En effet, les banques centrales ont par la suite emboîté le pas de la BCEAO dans le souci de protéger leur personnel ainsi que l’argent des épargnants suite aux casses dont ont été victimes certaines banques ; violant ainsi le préavis de trois mois nécessaire avant toute fermeture annoncé par le président sortant Laurent Gbagbo. Ce dernier décide de réagir en annonçant lors d’un communiqué officiel de son gouvernement, la nationalisation des filiales ivoiriennes des banques internationales que sont la SGBCI, la BICICI, Standard Chatered Bank et Citibank.
De plus, le moteur de l’économie du pays à savoir le binôme café-cacao s’est effondré suite aux désengagements des grandes entreprises exportatrices de ces produits en mettant de nombreux salariés au chômage ; chose déplorable pour les paysans et leurs familles. Aussi, l’activité des deux ports nationaux en occurrence le port d’Abidjan et celui de San-Pedro se retrouve à la baisse ; marqué par l’absence des navires européens au large de la Côte d’Ivoire.
Face à tous ces maux, Laurent Gbagbo et son camp rassurent le peuple en garantissant de préservé les emplois et d’assurer l’accès des citoyens et des opérateurs économiques à leurs avoirs tout en promettant le payement des salaires des fonctionnaires ; Comment est-ce possible quand on sait que le système bancaire Ivoirien est paralysé ? La solution trouvée jusque là par le camp Gbagbo serait d’usé de la Caisse d’Epargne, de la banque postale Ivoirienne, des banques internationales récemment nationalisées ainsi que plusieurs autres établissements financiers encore opérationnelles.
Le président sortant Laurent Gbagbo et son camp semble trouvé des solutions aux nombreuses difficultés que rencontre l’économie ivoirienne au cœur de cette crise politique sans précédent.