La dette du Mozambique au près de la banque mondiale serait actuellement l’équivalent de 31,5% de son PIB. En effet, d’après le directeur de l’institution financière, cette dette se lèverait aujourd’hui à environ 4 milliards de dollars. Ce résultat est en grande partie lié à une grâce accordé au pays il y a près de 13 ans, dans le cadre du projet « pays pauvres très endettés (PPTE) ». Ce dernier a été initié par la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International pour soulager la charge de la dette des pays qui n’en avaient pas les moyens. L’institution de Bretton woods avait décidé de réduire la dette du pays, passant de 7 milliards de dollars à 4 milliards de dollars. Dès lors, le pays a appliqué une politique budgétaire prudente et n’a pas creusé sa dette au près du créancier. A ce jour, la Banque Mondiale considère que la situation économique du pays est stable, à long termes, elle présente de faibles risques face aux problèmes de dette extérieure. Le Mozambique a donc quitté la liste des pays à dette insoutenable, et au contraire, il affiche des perspectives de croissance encourageantes. Par ailleurs, il est à noté que la Banque Mondiale est actuellement l’un des premiers partenaires économique de Maputo. La coopération entre les deux parties permet au Mozambique de bénéficier d’aides budgétaires directes ainsi que d’autres financements de projet dans différents secteurs. Les prêts accordés par l’institution internationale seraient au nombre de 67 et les dons octroyés couvriraient une enveloppe de l’ordre de 3,6 milliards de dollars.
Pour les observateurs internationaux, les perspectives de l’économie mozambicaine sont prometteuses particulièrement pour le secteur minier qui connait un boom avec les découvertes des nouveaux gisements de charbon, de gaz naturel et de fer. Pour le charbon par exemple, les réserves découvertes sont estimées à une valeur d’environ 20 milliards de dollars et le pays compte multiplier par 10 sa production annuelle de charbon, d’ici l’horizon 2020. En ce qui concerne le fer et le gaz naturel, les nouveaux gisements contiennent respectivement plus de 60 millions de tonnes et 5000 milliards de mètres cubes.