Tandis que certaines structures évoluent dans le sens de la libéralisation, d’autres par contre rentrent sous le contrôle de l’Etat. C’est le cas de la DCB commercial Bank et la Tanzanite One Mining Limited. Pour ce qui est de la DCB commercial Bank, elle vient d’annoncer qu’elle avait réussi à engranger environ 6,8 millions de dollars pour sa dernière émission de droits au près de ses actionnaires. Cette émission de droits s’est étalée sur 4 mois, depuis octobre de l’année dernière. Les résultats de la procédure ont été publiés la semaine dernière. La banque a émis 38,55 millions de parts et les actionnaires en ont consommés 29,28 millions, soit 76% de la totalité des émissions. Cet engouement des actionnaires est à la fois un signe encourageant sur la santé de l’entreprise et une réussite marketing attestant de la confiance que les investisseurs internes témoignent à la compagnie. Avec cette opération, la banque a pu porter son capital à 17,29 millions de dollars. Selon la réglementation de la banque centrale, le capital minimum requis pour ce type de banque est de 9,19 millions de dollars. Ce qui place la DCB bien au dessus du minimum obligatoire. Les actions de la banque sont cotées à la bourse de Dar es Salaam, suivant le calendrier de l’autorité du marché des capitaux et celui des valeurs mobilières. Par ailleurs, la Tanzanite One Mining Limited va être nationalisée à hauteur de 50%. Selon le vice-ministre de l’énergie et des minéraux, le gouvernement tanzanien aurait déjà fini les négociations portant sur l’acquisition de la Tanzanite One.
La compagnie britannique se trouve bien dans l’obligation d’accepter parce que l’Etat a fixé comme condition de renouvellement de licence, la cession de 50% des parts Etat.