Second Wind est une société américaine spécialisée dans les systèmes de mesure du vent. Elle rentabilise l’énergie éolienne pour les consommateurs, les investisseurs et l’environnement. Ses systèmes rentabilisent le développement des parcs éoliens dans 50 pays sur les cinq continents. Elle a fait part ce mois-ci de sa volonté d’aider les étudiants-ingénieurs du Darmouth College à déterminer si les vents de la région de Kigoma, au bord du lac Tanganyika à l’ouest de la Tanzanie, peuvent actionner une turbine de manière à produire de l’énergie électrique.
A cet effet, Second Wind a offert un enregistreur de données éoliennes Nomad 2 au Projet de Génie civil humanitaire de Darmouth (DHE). Cet enregistreur recueille les données de tous les détecteurs des principales industries et les communique aux utilisateurs à travers une large gamme d’options de communication à distance, comme le Service SkyServe Wind Data.
L’électricité produite par cette turbine permettrait le pompage de l’eau, la recharge des téléphones cellulaires et des batteries pour les habitants de la région qui ne bénéficient pas d’un raccordement aux réseaux électriques. Les étudiants ingénieurs vont choisir l’emplacement de cette éventuelle turbine et utiliser le Nomad pour y recueillir les données fournies par les instruments de mesure du vent pour décider s’il faut maintenir la construction de la turbine à vent.
Le vent est une source d’énergie pratique pour une région qui tente de devenir plus auto-suffisante tout en réduisant son impact sur l’environnement. Cette turbine à vent aiderait donc la région de Kigoma, qui compte plus de 1.5 million d’habitants, à mettre en place une base économique durable.