La technologie semble passionner de plus en plus les pays africains. Après le Rwanda avec son programme d’ordinateur pour tous, le Kenya et le Ghana qui veulent construire des villes high-tech, c’est au tour du Congo Brazzaville de se lancer dans la création de deux pôles technologiques sur son territoire. D’après les autorités du pays, la création de ses pôles technologiques a un objectif double, à savoir favoriser la révolution du secteur numérique au Congo et diversifier l’économie du pays. A travers cette initiative Brazzaville espèrent rester au diapason, par rapport à ses compères africains, sur la course à la modernité. Les deux pôles seront situés sur les deux grandes villes du pays à savoir Brazzaville, la capitale administrative du pays et point noir, la ville économique. Aussi, la réalisation du projet se fera en deux phases. La première concerne la ville de Brazzaville où, à court terme, le pays va construire un grand parc hébergeant des activités essentiellement basées sur l’économie numérique. La deuxième phase, à moyen et long terme, consistera en une mise en place sur point noir, d’une technopole dont les activités s’articuleront autour des services et contrôles de 3 facteurs. Il s’agit des services et contrôles de qualité, de la maintenance industrielle ainsi que de la recherche en mer, forêt, bois et agro-alimentaire. Tous ces éléments auront comme soubassement une approche reposant essentiellement sur l’apport des nouvelles technologies. En effet, la stratégie d’une technopole est l’utilisation des technologies de pointe pour améliorer la compétitivité par l’innovation des entreprises à l’échelle régionale, nationale ou internationale.
Par ailleurs, la création de ces technopoles permettra de répondre à des besoins locaux et donc à créer de l’emploi, particulièrement pour les jeunes et d’attirer des capitaux vers le pays. Dès lors, la réussite du projet constituera un nouveau facteur de redistribution de richesse pour un pays où la plus grande partie de la population vie en dessous du seuil de pauvreté.