L’Angola ne fait plus partie de la liste noire des pays les moins avancés. C’est ce qu’a affirmé le président de l’assemblée nationale de l’Angola en marge du congrès de l’union interparlementaire. Les indices enregistrés montrent en effet une évolution macro-économique très positive à en croire le conseil économique et social des Nations Unies. L’Angola présente des résultats plus que satisfaisants sur les Objectifs du Millénaire pour le Développement fixés par les Nations Unies en matière de réduction de la pauvreté. Ce pays lusophone a sensiblement réduit le taux de mortalité infantile et a mis en place la gratuité de l’école primaire. En plus, les autorités angolaises viennent de redéfinir les politiques publiques de manière à améliorer et à multiplier des actions à impact social perceptible. Un plan quinquennal sera bientôt mis en place pour moderniser davantage le pays. Ce programme sera basé sur la promotion de nouvelles technologies, de l’entrepreneuriat et du secteur privé. L’opinion nationale se plaint par ailleurs que ces meilleurs indicateurs économiques ne se traduisent pas en une amélioration systématique de la qualité de vie de la population. Les angolais demandent en effet une meilleure répartition du revenu national, une augmentation d’emplois pour les jeunes et des investissements dans le domaine de la protection sociale. Quant à eux, les responsables angolais se disent conscients qu’il y a encore du chemin à parcourir pour que toute la population jouisse des retombées économiques mais cela n’est qu’une question de temps.
Depuis dix ans, l’Angola a procédé à des réformes qui ont abouti à un cadre macroéconomique positif et capable d’évoluer vers des réformes plus profondes. Ce géant de l’Afrique australe est devenu un modèle pour tous les pays de la région et même du continent. Plusieurs analystes affirment d’ailleurs qu’à ce rythme, il devrait faire partie du cercle des pays émergents d’ici la prochaine décennie.