Du fait d’une sécheresse sans précédent, le Burkina-Faso a essuyé une crise alimentaire l’année dernière. Au cœur de celle-ci, l’Organisation Catholique pour le Développement et la Solidarité (OCADES) s’est distingué par son soutien aux plus vulnérables.
Ainsi, dans le cadre d’un atelier organisé à Ouagadougou depuis hier lundi 8 avril jusqu’aujourd’hui, mardi 9 avril, l’OCADES est entrain de dresser son bilan : en 2012, cette structure a déboursé pas moins de 3 millions de dollars américains à cet effet. Un financement provenant de Caritas Internationalis, qui est l’organisme mondial de l’action sociale de l’église catholique.
Ce budget a permis de venir en aide à 7 500 ménages dans un domaine essentiellement de sécurité alimentaire. Ces derniers se répartissent dans 10 diocèses au Burkina. Il faut particulièrement souligner que 1760 foyers actifs dans la production des intrants ont été aidés dans le cadre de cette initiative, de même que 550 éleveurs. Par ailleurs, un total de 5 000 enfants a aussi profité de ce projet.
Un des points forts de ce projet, c’est son orientation vers le développement durable : il ne suffisait pas seulement d’agir ponctuellement mais de penser également à l’avenir. Aussi, l’OCADES s’est réservé 500 tonnes de céréales comme stock de sécurité. Celui-ci est conservé au magasin centrale de l’église catholique et dans 20 banques différentes, soit, en moyenne, 2 par diocèse. De cette manière, l’OCADES sera à même de répondre en cas de la survenue d’une crise alimentaire inopinée.
Le Burkina-Faso figurait parmi les pays les plus touchés par la dernière vague d’aridité, au même titre que le Tchad, le Mali, le Niger et la Mauritanie. En se mobilisant, l’OCADES a contribué à la facture totale de 86 millions de dollars américains dont le pays des Hommes intègres avait besoin pour faire face à cette crise.