Spécialiste des gisements en eau très profonde, le groupe français Technip a signé, au Congo Brazzaville, un contrat de plus de 654 millions de dollars avec Total.
La conclusion de ce contrat donne droit au premier de développer le gisement offshore de Moho nord, au large de l’Etat congolais. Annoncé lundi dans un communiqué, le contrat décroché par Technip serait stratégique. Alors, pourquoi un tel qualificatif ? Deux raisons majeures semblent le justifier : la première est en rapport avec les travaux sous-marins que devra effectuer le spécialiste français pour la valorisation du site susvisé. La seconde concerne l’emploi en faveur des populations congolaises.
En effet, de source officielle, la société a passé un accord avec Total « pour l’ingénierie, la fourniture d’équipements, l’approvisionnement, l’installation (EPSCI) ainsi que la pré-mise en service du projet de développement de Moho nord ». Situé à 75 km des côtes de la République, par des profondeurs d’eau comprises entre 650 et 1100 mètres, ce site comprendrait deux puits avec des réserves estimées à 230 millions de barils de pétrole. En tout, Technip fournira respectivement plus de 250 km de conduites et 50 km d’ombilicaux.
Egalement, ses travaux auront pour but d’édifier 50 structures sous-marines. Ainsi, le groupe d’ingénierie pétrolière va solliciter des sous-traitants congolais installés dans le pays pour la fabrication des diverses structures métalliques ; ce qui revient à dire que son activité va générer de l’emploi au Congo.
Finalement, prévus pour débuter en 2014, les services du leader dans le subsea ont pour objectif de « raccorder le champ pétrolier » de Moho nord « à une nouvelle unité de production flottante et à une nouvelle plate-forme à lignes tendues ».