Le terme « sud », en opposition au « nord », renvoie à un ensemble de pays dits du « Tiers-monde ». Les Etats du « sud » présentent plusieurs caractéristiques parmi lesquelles nous relevons : des économies dont les réalisations et les possibilités sont inégales les uns aux autres d’une part, d’autre part le caractère fragmentaire de ces Etats en raison d’instabilité et de conflits régionaux par lesquels ils sont frappés.
Pris dans la moule du phénomène de la mondialisation, empreinte aux solidarités et aux interdépendances étatiques, les pays du « sud » entretiennent entre eux des relations : c’est une coopération dite « sud-sud ». C’est dans cette mouvance que s’inscrit la coopération entre le Tchad et la chine. Aujourd’hui, la Chine serait devenue, aux dires de M. Idriss Déby, président de la République, pratiquement le premier partenaire du Tchad.
En effet, dans une interview accordée à la télévision chinoise, M. Déby affirmait que : « les relations entre la République Populaire de Chine et le Tchad sont excellentes » ; il sous-entend que dans le cadre de la coopération bilatérale, ladite République a aidé son pays à atteindre un niveau de développement considérable. Autrement dit, la coopération sino-tchadienne, c’est la construction des grands édifices publics tels que l’Assemblée nationale et l’aéroport international de N’Djamena. Il s’agit également de l’exportation, avant fin 2014, du brut tchadien par la Chine.
Au total, selon le président, ce sont cinq grandes entreprises chinoises qui sont installées au Tchad dont une pour le pétrole et quatre spécialisées dans le domaine des travaux publics et des bâtiments. Quoiqu’il en soit, ce partenariat profite aux deux Etats et contribue surtout « pour une part importante » à « l’indépendance énergétique » du Tchad.