Envolée dans la nuit de samedi à dimanche à destination de la RDC, une équipe de militaires,provenant de la Belgique, se trouve présentement sur le sol congolais pour y former un nouveau bataillon de l’armée kinoise.
En effet, cette mission d’instruction, prévue pour une durée de six mois, se rapporte à l’encadrement des « Unités de Réaction Rapide (URR) » de l’armée congolaise. Le coût de l’opération s’élève à plus de 16 millions de dollars, a rapporté une source proche du dossier.
Ce budget, précisons-le est à extraire de celui de l’année en cours de la défense et selon les experts en la matière, il est très pesant pour un Etat en proie à l’instabilité et des difficultés profondes.
D’ailleurs, pas plus tard que la semaine dernière, nous avons évoqué dans l’un de nos articles la visite officielle du patron de la Croix Rouge en RD Congo, en la personne de Peter Maurer, pour des raisons humanitaires qui semblent difficilement surmontables pour les seules autorités congolaises.
Aujourd’hui, sommes-nous encore informés par une source officielle que pour des difficultés majeures pratiques, M. Maurer prévoit débloquer une enveloppe d’une valeur de plus de 9 millions de dollars dans les prochaines semaines pour une meilleure prise en charge des civils touchés sur les champs des conflits.
Est-ce à dire que le CICR est plus responsable que les autorités compétentes du sort de ces civils congolais. Très certainement pas. Mais force est de constater que la priorité pour les uns (ceux qui gouvernent actuellement) n’est pas celle des autres (le CICR).
Quoiqu’il en soit, du fait des agressions constantes qu’il subit de la part de ses adversaires, l’Etat congolais ne peut qu’investir pour la formation de son armée en vue de la sureté nationale. Ceci dit, il ne devrait pas non plus engager des projets aussi coûteux au détriment de sa population.