Voici maintenant une année que le gouvernement socialiste est au pouvoir en France. Une chose est sure, la plupart des médias africains et européens s’accordent à dire que le continent noir a été une des plus grandes réussites de ce début de mandat.
Et pour cause, l’intervention musclé au Mali ainsi que la récente libération d’une famille française détenu au Nigéria. Pourtant bon nombre d’analystes tablaient sur un échec de la politique Hollande en Afrique. Avec ses débuts sur une abolition pure et dure de la France-Afrique, l’opinion ne donnait plus cher de sa peau sur le continent.
Pire encore, au sommet de la francophonie, le discours et l’attitude du président français laissait présager un durcissement de relations entre l’hexagone et ses « amis » africains. L’annonce du Gabon et du Burundi pour une orientation anglophone sonnait le glas d’une longue histoire où la France, forte de ses anciennes colonies assurer sa force et sa position stratégique sur la scène internationale.
Aujourd’hui, tout cela semble lointain, comme ci les relations entre la France et l’Afrique n’avaient pas connu de remous. Certains médias africains vont jusqu’à dire que rien n’a changé. Le défilé des présidents africains à l’Elysée continu et l’interventionnisme de la France en Afrique n’a pas disparu. Seule une dissolution symbolique de la cellule Afrique à l’Elysée semble rester la trace d’un changement de cap souhaité.
François Hollande a su mettre de coté ses sentiments personnels et saisir la balle au bond quand il le fallait. Quelques soient les reproches qui lui sont adressé, son premier bilan global semble satisfaire l’africain.